Se libérer des automatismes , de l’angoisse d’abandon,en cassant le cercle infernal qui nous enferme et devenir soi
Accepter la séparation
Pour se libérer des automatismes et des addictions, de l'angoisse d’abandon, il est nécessaire de les repérer et d’aller chercher les anciennes demandes et les besoins qu’elles recouvrent
Le sevrage et la perte qui en découlent entraînent un manque qui peut paraître insupportable : c’est le début de la séparation
Casser le cercle infernal
« tu es trop ceci » « tu es trop cela » « tu n’es pas… » « tu rates tout » « tu es nul »
La première étape est de considérer qu’une autre façon de penser, de regarder sa vie et de s’estimer est envisageable: elle existe si elle est permise
Il s’agit d’aller à contre courant, délibérément, à l’inverse des rengaines «non je ne le mérites pas « « non ce n’est pas fait pour moi « non je ne suis as capable » : autant de malédictions et croyances limitantes à débusquer pour repérer celles qui enferment dans un destin imaginaire dont il est vital de se libérer
Changer de rôle et de scénario
Pas facile car l’enfant abandonné cherche à se donner une raison justifiant cet abandon ; il se dit que s’il est rejeté ou délaissé, c’est qu’il le méritait, qu’il était mal aimable, indigne d’attentions et d’intérêt
Soit il a honte, soit il se sent coupable
Il faut désenclencher les automatismes de dévalorisation de soi, ce dénigrement devenu intérieur , de soi à soi
Il est nécessaire de débusquer les méchancetés prononcées, les condamnations pour devenir le chef d’orchestre de sa vie
Il est nécessaire de les remplacer par des éléments de la réalité qui expriment ses propres qualités, réussites, espérances
Il faut choisir de quitter le rôle de victime, il faut changer de rôle, être soi dans sa nouvelle histoire
L’espace devient libre en soi, et autour de soi pour entreprendre, agir de façon nouvelle, en prenant soi même des décisions, en devenant le chef d’orchestre de sa vie
Il devient alors possible de « retirer ses lunettes transformant le présent en passé », il est plus facile de prendre du recul par rapport à l’autre, à la situation, plus évident de se retrouver « soi » , plus aisé de voir sa réalité, de devenir authentiquement soi