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la théorie de l'attachement: être bien attaché pour mieux se détacher

Le 06 juin 2020
la théorie de l'attachement: être bien attaché pour mieux se détacher

L’amour est notre première nourriture vitale

Les théories de l’attachement sont les clefs de  compréhension qui nous aide à orienter notre regard : l’attachement a été expliqué par le psychiatre anglais Donald Winnicott et le psychiatre John Bowly qui a théorisé que l’amour est notre première nourriture vitale

Les théories de l’attachement nous enseignent que, dans notre toute petite enfance, les liens avec les personnes qui ont pris soin de nous, souvent les parents, nos premières figures d’attachement, vont avoir une importance déterminante sur notre sentiment de sécurité interne et notre capacité ou non, de nous lancer dans le monde avec l’élan vital qui va avec, avec la confiance

La qualité des liens que nous entretenons les uns avec les autres est désignée comme la composante centrale de notre santé psychologique, physique et  de notre bonheur de vivre, d’où l’importance de la qualité, la force et la profondeur de ce  lien d’attachement

Nous savons que ces mécanismes se mettent en place grâce à l’effet des neurones miroirs, ces neurones qui nous font sentir l’état émotionnel des autres : or les premiers liens seront notre base pour nous sentir capables de nous attacher aux autres et de créer des relations, du lien, d’aimer les autres et de nous sentir dignes d’être aimés

Il y a 3 types d’attachement :

-          L’attachement sécure, celui qui s’instaure quand nous sommes tranquillisés par la présence inconditionnelle de l’autre «  j’ai besoin de toi, je sais que tu es là » base de la sécurité intérieure, de la force intérieure, de la confiance, du sentiment d’exister, de l’enthousiasme dans la vie : solidement attaché, ces personnes s’aventurent dans la vie, et s’accomplissent avec souplesse, créativité et en développant de nombreuses capacités dont celle de résilience

-          L’attachement insécure : «  je comprends vite que je suis seul et que tu ne seras pas là pour moi pour me consoler, me rassurer, prendre soin de moi » cela distille l’idée que je ne peux compter sur personne, et que je suis seul au monde : ces personnes ne croient ni en eux, ni en rien, ni aux autres et pensent qu’ils ne méritent pas d’être aimés ; cela peut entraîner des comportements hostiles, agressifs voir manipulateurs par manque d’amour et surtout de la tristesse et de la peur

-          L’attachement ambivalent : «  je ne sais jamais si je peux compter sur toi, je ne sais jamais si tu vas me prendre dans les bras quand j’aurai besoin de toi » sentiment d’angoisse, d’abandon, besoin permanent d’être rassuré, fragilité psychologique en sont les conséquences : ces personnes peuvent perdre le sens de la vie, ou mènent une vie de combat, de lutte pour recevoir la reconnaissance, ont peu d’estime d’eux-mêmes

Le style d’attachement marquera notre développement affectif et émotionnel

Mais quoiqu'il en soit, nous avons la capacité, (en nous faisant aider si besoin), de changer la donne et de s’offrir ce que l’on n’a pas reçu, en se donnant les moyens de se responsabiliser ( au lieu de se plaindre), de retrouver et confiance et estime de soi, de s’engager et devenir acteur de notre vie

La plasticité cérébrale nous rappelle que de nouveaux liens peuvent se tisser, que dans le cerveau, toutes les possibilités de schémas d’attachement sont disponibles ; pouvoir du lien, de la résilience, de l'amour

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